Marceline Desbordes-Valmore, une icône oubliée de la poésie romantique
Si l'on considère souvent le XIXe siècle comme le Grand Siècle du roman, c'est avant tout parce que les schémas de reconnaissance et d'acquisition de position dominante dans le champ littéraire se fait dorénavant à travers une écriture en prose, contrairement au XVIe et XVIIe siècle, où les poètes tels Ronsard ou Agrippa d'Aubigné, tenaient leur position d'une poésie versifiée. Malgré tout, considérer le XIXe siècle comme le moment historique d'une voie unique de la littérature serait méconnaître des mouvements et des explorations stylistiques, qui ont bouleversé à la fois l'esthétique et la rhétorique de l'écriture. De plus, il faut remarquer que de nombreux auteurs ont pratiqué une écriture hybride, mêlant prose et poésie. Victor Hugo, n'a jamais cessé de pratiquer une poésie souvent militante, reflet de son rejet des tentatives autoritaires de Napoléon III. René de Chateaubriand, à la fois auteur de René, Lettre sur la campagne romaine, Atala, s’essaie à une poésie idyllique. Alfred de Musset passe d'une poésie lyrique à des œuvres, drames (On ne badine pas avec l’amour) et romans confondus (Lorenzaccio), aux motivations autobiographiques.
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